Voilà quelques années que les drones font fureur : le rêve de tous les enfants – petits, mais surtout grands. Si on en entend beaucoup parler en loisir, il est important de se rappeler qu’il s’agit d’un matériel souvent coûteux demandant de la maîtrise. En juillet 2018, la loi se durcit. Pilote de drone est un véritable métier pour lequel une licence et une formation spécifiques sont nécessaires.
TÉLÉPILOTE DE DRONE : UN MÉTIER
Si l’utilisation du drone explose dans le domaine du loisir, la demande croît également dans le milieu professionnel. Depuis quelques années de nouveaux marchés de niche ont émergé, pour lesquels le drone est une des réponses les plus efficaces. Et ce n’est qu’un début : selon le président de l’Union Nationale des Exploitants Professionnels d’Aéronefs TéléPilotés (UNEPAT) Thierry Mohr, 85 % des métiers restent à inventer. En un an, le nombre de pilotes professionnels a doublé pour passer à 6 500 : beaucoup de places restent à prendre.
Et au niveau du salaire ? Le pilote débutant peut compter sur un salaire brut moyen de 2500 € par mois. Selon son expérience, la rémunération brute annuelle pourra s’élever à 60 K€ (source : orientation.com).
Ainsi, nombre de passionnés ont l’envie de se professionnaliser. Télépilote de drone est un métier lucratif qui ne connaît pas la crise : le marché devrait dépasser les 11 milliards de dollars en 2020. Mais c’est également un métier technique qui exige de la précision et une bonne connaissance de la législation. Ne s’improvise pas pilote de drone qui veut !
QUEL MATÉRIEL ?
Il est important de différencier ceux qui utilisent de petits drones et qui proposent des prestations simples, souvent dans l’illégalité ; et les drones professionnels. Si les premiers ne sont pas modulables, les seconds permettent d’embarquer n’importe quelle caméra, gage de résultat qualitatif. Les prix varient de 1 500 € à 15 000 € pour les plus complets.
Attention : le drone professionnel doit être homologué par la Direction Générale de l’Aviation Civile (DGAC). Il s’agit d’une des nombreuses obligations pour en faire son métier.
PRISE DE VUE AÉRIENNE ET TOURNAGE AVEC UN DRONE
Si une des premières choses qui vient en tête sont les agences immobilières et les mariages, les domaines d’exercice et de prise de vue avec un drone sont variés :
- promoteurs immobiliers pour les futurs programmes,
- inspection de bâtiments,
- topographie,
- photogrammétrie,
- thermographie…
Il y a des relevés qu’on ne peut faire autrement qu’avec un drone :
- impossibilité d’y aller en hélicoptère,
- d’installer une nacelle
- ou encore bâtiments à risque.
On le retrouve également dans
- la surveillance des plages,
- dans l’agriculture,
- dans l’étude du comportement animal par exemple,
- et même en chirurgie !
De grandes entreprises comme Engie ou la SNCF développent déjà l’activité.
Le drone trouve aussi sa place dans les photos de précision et le cinéma. L’activité se déroule toute l’année, les seules limites étant les intempéries ou les éruptions solaires.
UNE LÉGISLATION STRICTE
Pour exercer, vous devez posséder une Responsabilité Civile professionnelle spécifique au drone. Les vols sont par ailleurs très encadrés. Les drones de loisir ne peuvent voler que dans des zones autorisées restreintes, disponible sur le site « géoportail ».
Pour les autres, et même si certains drones peuvent monter jusqu’à 6 km, le plafond légal en France est de 150 mètres. Au-delà l’espace est réservé aux ULM. Dans les zones protégées comme Natura 2000, vous ne pouvez descendre en dessous de 50 mètres. En cas de non respect, les amendes découragent : jusqu’à 75 000 € et 1 an d’emprisonnement.
Le 1er juillet 2018 marque l’application d’une nouvelle législation, plus stricte, qui touche notamment la formation des télépilotes.
COMMENT DEVENIR TÉLÉPILOTE DE DRONE PROFESSIONNEL ?
Piloter ne présente pas de grandes difficultés. Et pourtant, il existe de nombreuses règles et une multitude d’obligations qu’il est essentiel de connaître.
LA CERTIFICATION ET LA LICENCE PILOTE DE DRONE
La loi de juillet 2018 relative aux drones modifie la réglementation en matière de certification. Si jusque là il fallait posséder une licence ULM théorique ainsi que valider l’examen pratique, appelé « Déclaration de Niveau de Compétences » ou DNC drone, ces diplômes ne seront plus reconnus.
À l’avenir, un certificat théorique de télépilote sera obligatoire, ainsi qu’une attestation de suivi de formation. À défaut de cette dernière, une attestation d’aptitude aux fonctions de télépilote est nécessaire.
LA FORMATION TÉLÉPILOTE DE DRONE EN PACA
Visual Sequence colabore étroitement avec le centre de formation Terkane, qui axe la formation télépilote de drone sur deux points essentiels :
- la sécurité
- et le matériel.
L’objectif : découvrir tout ce que l’on peut faire avec un drone en comprenant toutes les règles pour pratiquer sans danger.
Tous les mois, la résidence Terkane propose 10 jours dédiés pour apprendre le métier du pilote de drone.
- Régler sa caméra et son matériel,
- ntégrer le vocabulaire professionnel spécifique,
- connaître la législation,
- filmer des sujets fixes et des sujets en mouvement – notamment des sportifs du CREPS,
- maîtriser les effets artistiques,
- scénariser la prise de vue…
Autant de points abordés lors du stage.
Les exercices se déroulent en conditions réelles et représentent plus de 56 heures de pratique. Terkane n’utilise pas de simulateur.
La finalité : vous enseigner tous les aspects du télépilotage, comme le cadrage ou le travail en binôme, qui oblige à beaucoup de communication. À la fin, les élèves sont invités à réaliser leur propre entraînement.
Le centre de formation se limite à 4 élèves par session. Les cours sont dispensés par un pilote professionnel en activité. Des drones sont mis à disposition : DJI Inspire 2, Inspire 1 Pro, Phantom et Mavic Pro.
Découvrez en détail la formation pour devenir télépilote professionnel et inscrivez-vous à la prochaine session.
Source : Terkane[/vc_column_text]